Candide

Voltaire

 
Candide Voltaire chapitre 15

Résumé du chapitre 15 - Candide Voltaire



Le frère de Cunégonde, commandant Jésuite, raconte à Candide comment il a survécu à l’attaque des Bulgares. Il a été mis dans une charrette et été donné pour mort avec son père et sa mère, mais un Jésuite - le père Croust - s’aperçoit qu’il est encore vivant et le soigne en trois semaines. Il est alors envoyé chez les Jésuites du Paraguay, où il fait carrière et devient colonel et prêtre.

Candide apprend au Révérend Père (le frère de Cunégonde) que celle-ci est vivante, et se trouve chez le gouverneur de Buenos-Ayres. Tous deux entendent la sauver mais, lorsque Candide fait part au frère de son projet de l’épouser, celui-ci entre dans une colère noire et le frappe. Candide dégaine son épée et transperce le frère. Il tombe en larmes.

Cacambo habille Candide des vêtements du mort et s’enfuit à cheval avec son maître vers la frontière.



Citations du chapitre 15 - Candide Voltaire



« - Vous, insolent ! répondit le baron, vous auriez l’impudence d’épouser ma soeur qui a soixante et douze quartiers ! Je vous trouve bien effronté d’oser me parler d’un dessein si téméraire ! » (Le frère de Cunégonde, à Candide.)


« Maître Pangloss m’a toujours dit que les hommes sont égaux, et assurément, je l’épouserai. » (Candide, au frère de Cunégonde.)


« Candide dans l’instant tire la sienne et l’enfonce jusqu’à la garde dans le ventre du baron jésuite ; mais en la retirant toute fumante, il se mit à pleurer : ‘‘Hélas ! mon Dieu, dit-il, j’ai tué mon ancien maître, mon ami, mon beau-frère ; je suis le meilleur homme du monde et voilà déjà trois hommes que je tue ; et dans ces trois il y a deux prêtres.’’» (Candide, à lui-même.)