Candide

Voltaire

 
Candide Voltaire Chapitre 6

Résumé du chapitre 6 - Candide Voltaire



Pour conjurer un éventuel nouveau tremblement de terre, l’université de Coïmbre décide de brûler quelques êtres humains (c’est un autodafé, une exécution d’hérétiques devant renoncer à leur foi), parmi lesquels un Biscayen, deux Portugais, Pangloss et Candide.

Candide et Pangloss sont conduits en prison, puis on leur fait suivre une procession, vêtus de mitres (le chapeau des évêques). Candide reçoit des fessées tout le long. Les trois autres coupables sont brûlés, Pangloss est pendu et Candide n’a plus que ses yeux pour pleurer. Un nouveau tremblement de terre a lieu. Les exécutions n’ont donc servi à rien. Soudain, une vielle femme l’aborde et lui demande de le suivre.



Citations du chapitre 6 - Candide Voltaire



« (...) il était décidé par l’université de Coïmbre que le spectacle de quelques personnes brûlées à petit feu, en grande cérémonie, est un secret infaillible pour empêcher la terre de trembler. »


« ‘’Si c’est ici le meilleur des mondes possibles, que sont donc les autres ? Passe encore si je n’étais que fessé, je l’ai été chez les Bulgares. Mais, ô mon cher Pangloss ! le plus grand des philosophes, faut-il vous avoir vu pendre sans que je sache pourquoi ! Ô mon cher anabaptiste, le meilleur des hommes, faut-il que vous ayez été noyé dans le port ! Ô Mlle Cunégonde ! la perle des filles, faut-il qu’on vous ait fendu le ventre !’’» (Candide, après les exécutions et le nouveau tremblement de terre.)