Candide

Voltaire

 
Candide Voltaire chapitre 4

Résumé du chapitre 4 - Candide Voltaire



Candide découvre que le mendiant malade n’est autre que Pangloss. Celui-ci lui apprend que Cunégonde est morte, trucidée et violée par les soldats bulgares, qui ont aussi massacré son père le baron, sa mère la baronne et son frère. Le château a été complètement détruit. Candide s’évanouit. A son réveil, Pangloss lui explique que c’est la servante de la baronne, Paquette, qui lui a donné la vérole (la syphilis), dont il est en train de mourir.

Candide convainc Jacques l’anabaptiste de payer les soins de Pangloss, qui se remet de sa maladie après avoir tout de même perdu un oeil et une oreille. Jacques fait de lui son comptable, et emmène Candide à Lisbonne pour ses affaires. Pendant tout ce temps, Pangloss continue ses raisonnements tendant à prouver que tout est pour le mieux car tout a une raison d’être. Mais peu avant d’atteindre le port, le bateau est assailli par une terrible tempête.





Citations du chapitre 4 - Candide Voltaire



« Hélas ! dit l’autre, c’est l’amour ; l’amour, le consolateur du genre humain, le conservateur de l’univers, l’âme de tous les êtres sensibles, le tendre amour. » (Pangloss, à Candide, à propos de l’origine de sa vérole.)


« (...) on peut assurer que, quand trente mille hommes combattent en bataille rangée contre des troupes égales en nombre, il y a environ vingt mille vérolés de chaque côté. » (Pangloss, à Candide.)


« Il faut bien, disait-il, que les hommes aient un peu corrompu la nature, car il ne sont point nés loups, et il sont devenus loups. Dieu ne leur a donné ni canon de vingt-quatre ni baïonnettes, et ils ont fait des canons et des baïonnettes pour se détruire. » (Jacques, contredisant Pangloss.)